France-Grèce : focus sur l'adversaire des Bleus

Publié le 19 juin 2023 à 10:53

Ce soir à 20h45, l'Equipe de France reçoit la Grèce pour son 4e match des qualifications à l'Euro 2024. On fait donc un petit focus sur l'adversaires des Bleus, qui en est à 2 victoires en 2 matchs des qualifications, et est donc le plus proche concurrent.

Les matchs de qualifications des Bleus se déroulent pour l'instant sans accroc. Une large victoire face aux Pays-Bas à domicile (4-0), puis une courte victoire en terres irlandaises (0-1) avec un Maignan magistral pour ramener ce résultat. Vendredi soir, c'est à Faro au Portugal, que la France a aligné un troisième succès consécutif en battant le modeste Gibraltar (0-3) sans forcer son talent. Mais ce soir, c'est un adversaire un peu plus redoutable qui se présente au Stade de France, et qui ne vient pas en tant que victime expiatoire.

 

Les Grecs ont eux aussi réussis leur débuts dans ces éliminatoires. 2 victoires en deux matchs, une contre Gibraltar sur le même score que les Français, et une plus étriquée contre l'Irlande à domicile (2-1) et les voilà second du groupe B juste derrière l'Equipe de France. La formation hellène a donc battue un adversaire qui avait donné du fil à retordre à nos Bleus, donc il faudra se méfier de ce côté là. Mais la Grèce a aussi la faculté de perdre ses moyens contre des adversaires plus faibles qu'elle, tel que Chypre (battus 1 à 0 en septembre) C'est souvent à l'extérieur d'ailleurs que les Grecs sont souvent friables et surtout battables. Leurs 3 dernières défaites l'ont toutes été à l'extérieur, contre Chypre donc, mais aussi contre la Hongrie et le Monténégro. Pas de grandes nations.

 

Depuis l'arrivée de Gustavo Poyet, ancien coach des Girondins de Bordeaux, la Grèce a gagné 7 de ses 11 matchs sous son commandement. Mais a quand même perdu contre Chypre dans ce laps de temps, ce qui ternit quelque peu le bilan qu'on peut faire. Dans le 4-3-3 instauré par le coach uruguayen, l'équipe encaisse très peu de buts et s'appuie sur des joueurs tels que Georgios Masouras, ailier percutant de l'Olympiakos, mais surtout, le capitaine Anastasios Basaketas, milieu de terrain à Trabzonspor.

 

Le facteur X : Anastasios Bakasetas, milieu de terrain, capitaine de la Grèce

 

C'est bien lui le facteur X et la plaque tournante du jeu de son équipe. Positionné en milieu relayeur, il apporte beaucoup offensivement, en témoigne ses statistiques en sélection. Sur les 18 buts inscrits par la Grèce depuis la prise de pouvoir de Gustavo Poyet, il est à l'origine de dix d'entre eux ! (7 buts et 3 passes décisives) C'est dire son importance. Face à l'Irlande, il a mené son équipe à la victoire en ouvrant le score sur pénalty, puis, alors que l'Irlande était revenu au score, il délivre une merveille de passe entre les jambes d'un défenseur pour trouver Masouras, qui va finir d'un enroulé pied gauche pour clore la marque et l'emporter. Un leader dans les moments importants aussi, et ça compte. Si la France veut l'emporter et ne pas être en difficulté, il va falloir le museler.

 

Il ne faudra également pas oublier Tsimikas, le latéral gauche de Liverpool, qui peut apporter beaucoup offensivement sur le côté droit de la défense française, qui est souvent le talon d'Achille de la sélection. Malgré cela, la France part largement favori dans le face à face avec la Grèce, qu'elle a battu à 6 reprises en 8 confrontations. La seule victoire grecque, c'était à l'Euro 2004 (0-1) où le pays va aller remporter à la surprise générale le tournoi et le premier Euro de son histoire. Heureusement que Charisteas ne joue plus..